C'est quoi cette crasse ?

Ce soir, je décide de faire du porc aux légumes cuit au wok.

Je dégraisse soigneusement ma viande, la découpe en lamelles, chauffe 1 cs d'huile au maximum et y jette la viande pour la saisir .

Et là, gros grésillement puis formation d'un jus bizarre jusqu'à ce que j'obtienne une sorte de soupe qui recouvre entièrement les lamelles de porc ! J'ai jeté ce jus infâme mais je n'ai jamais réussi à dorer ma viande ! Bon, avec les légumes et la sauce soja, ça ne se voyait pas et le goût était bon mais quand même !

Résultat, j'ai fait les poubelles pour récupérer emballage et ticket de caisse et demain je vais demander quelle saloperie on me vend au prix de la viande ! Ils ont intérêt à avoir une réponse satisfaisante parce que ça fait un bout de temps que j'ai envie de passer mes nerfs sur quelqu'un !



Du coup je me suis trompée de rubrique, ça devait aller dans Coup de gueule, sorry !

Après le stoemp aux lardons vinaigrés, voici les lamelles de porc cuites au jus infâme, dont on dissimule l'infâmie avec des légumes et de la sauce soja !
Tu crois vraiment que je vais aller dîner chez toi un jour ?

PS : tu n'aurais pas confondu l'huile de soja avec l'huile de machine à coudre ?

► Quand j'étais enfant, ma mère allait de temps en temps voir une connaissance.
Un jour, nous arrivons qu'elle était occupée à faire des gaufrettes (des galettes comme on dit en Belgique).
Attention, nous sommes alors vers le milieu des années '50. Pes de fer électrique à l'époque. Pour éviter que la galette colle au fer, il fallait la soulever de temps en temps pendant la cuisson avec une tige de métal, semblable à une aiguille à tricoter.
Et tout en discutant avec ma mère, ne voilà-t-il pas qu'elle se gratte avec sa tige de métal, une fois le dos, une fois le crâne et même ses chevilles.
Elle n'a jamais compris pourquoi j'ai refusé catégoriquement toutes les galettes qu'elle m'a proposées qui par ailleurs semblaient vachement appétissantes.

Tu vois le genre de souvenirs que ta cuisine fait resurgir dans ma mémoire !

J'ai déjà raconté à la lionnette le principe de la galette au 40e qu'on mangeait chez nous quand nous étions malade.
Cela consistait à faire un espèce de gâteau... je dis bien espèce, hein, avec sucre, farine, eau et 1 oeuf. J'ai bien dit 1 oeuf (pour 250g de farine et 150g de sucre). Il fallait touiller le tout, le faire cuire, et on obtenait donc ce que mon frère et moi appelions "un petit béton" (au vu de la consistance).
Ensuite il fallait couper cette chose en 40 parts, pour obtenir une part de gateau avec un 40e d'oeuf, dose protéidique maximale autorisée en cas de malade (quelle qu'elle soit).
Inutile de dire que un morceau nous suffisait largement.
Nous avions droit aussi au blé germé (berk) cuit ou cru, l'huile de pépins de courge, et un espèce de médicament qui me file la nausée rien que d'y penser, le bactépiophage.

Ma viande n'était pas avariée, je crois qu'elle était "gonflée" à l'eau, pratique totalement interdite depuis longtemps !

C'est paeit-être un hasard ou psychosomatique mais depuis 6 h du matin, je squatte les toilettes !

Du coup j'ai perdu ma hargne ! Je me contenterai de ne plus acheter de viande à cette boucherie, je n'ai pas le courage d'aller polémiquer !

Alcyon, tu me rappelles les galettes de ma grand-mère ! C'était tellement bon ! Je peux te jurer qu'elle ne s'est jamais gratté le fion ni aucun autre endroit avec la pique !

Pour la galette, tu ne t'es pas inspirée de ce qu'on vend à Dinant en Belgique ?
Les fameuses couques de Dinant : des galettes représentant des sujets tels que grappes de raisins, paysages ou personnages, dures comme une planche de chêne.
La première fois qu'on m'a offert ce truc, j'ai cru qu'on me faisait une blague.
Un truc à se casser les dents, à peu près insipide.



Tu vois cet exemplaire posé sur un morceau de planche ?
Tu mords dedans ou dans la planche, c'est pareil.
Aussi bien pour la dureté que pour le goût !
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C'est très dur, c'est vrai, c'est pourquoi j'ai toujours préféré celles en forme de grappe raisin dont on peut détacher les les grains.

Par contre, c'est loin d'être insipide, au contraire !

Le truc, c'est de les poser sur le radiateur ( l'été c'est plus compliqué !) pour qu'elles ramollisent un peu. C'est délicieux et j'adore toutes ces formes naïves !

La couque de Dinant faisait partie de mon assiette de St-Nicolas tous les ans, avec les mandarines et le massepain que je déteste mais que ma mère adore.

La boucherie, c'est celle avec le délicieux poulet aux olives ?
J'y pense parce que le mien de poulet, aux olives, était pas assez cuit par endroits la peau brûlée, mes patates carbonisées. Bref, pour un dîner entre amis, je me suis dépassée !

Non, ce n'est pas mon gentil voisn qui ne vend pas de porc !

Pfffff ! Il y avait un mauvais sort sur nos cuisines hier ! En plus j'avais dû forcer sur le gingembre, c'était très relevé !

l'autruchette crollette a écrit:

La boucherie, c'est celle avec le délicieux poulet aux olives ?
J'y pense parce que le mien de poulet, aux olives, était pas assez cuit par endroits la peau brûlée, mes patates carbonisées. Bref, pour un dîner entre amis, je me suis dépassée !

Ca m'a l'air d'un truc tout préparé vendu par l'arabe du coin !
J'ai déjà vu ces espèces de rôtissoires avec les broches de poulet qui tournent inlassablement, et dans le fond un bac où des petites patates et des olives pataugent des heures durant dans un jus écoeurant.