Savez vous pourquoi on dit ???

Nouveau petit post...

Savez-vous pourquoi on dit "fier comme un pou" ? Ben oui, quoi de plus laid et de moins attachant qu'un pou ? (le premier qui dit une autruche se prend un coup de bec sur le nez).

En fait, le pou de cette expression ne désigne pas cette sale petite bête qui se niche sur notre tête mais en vieux français, c'est le petit de la poule ! donc fier comme un petit coq, ce qui est plus logique

Quand tu dis : quoi de plus laid et de moins attachant qu'un pou ?, je ne suis pas tout à fait d'accord.
Je n'en ai jamais eu, mais il paraît que pour s'en défaire, il y a du boulot. Ca s'accroche ces vermines...
(PS : J'ai compris que «attachant» était pris dans une autre acception. C'était juste pour faire un mot.)

► Quand on dit de quelqu'un : ce n'est pas un mauvais bougre, cela signifie que c'est plutôt un brave type.
Mais savez-vous qu'à l'origine ce mot était synonyme de sodomite ? A une époque dominée par l'intégrisme religieux, cette tendance leur valait souvent le bûcher ou la potence.
Qui sait combien de personnes ont été ainsi exécutées alors que le seul reproche qu'on pouvait leur faire était une attirance que la rigueur religieuse réprouvait ?

J'aime bien être certaine des choses !

Ai-je bien compris que ne pas être un mauvais bougre signifie être un bon enc.leur ?

Bigre ! Je réfléchirai deux fois avant d'employer cette expression !

@ Alcyon, j'ai beau ne pas être réveillée et être une couiche en jeu de mots, je l'avais bien vu celui-ci.
Un autre !
D'où vient le mot "banqueroute" ??
Il vient de l'italien "banco rotto" qui signifie : "banc rompu". A Venise, ville de commerce par excellence pendant la renaissance, il était d'usage de briser le banc du banquier en faillite.

Et une expression québécoise : savez vous ce que signifie chez eux "faire patate" ???

(peut être que cela fera revenir notre ami Barbecue )

chantalionnette a écrit:

J'aime bien être certaine des choses !

Ai-je bien compris que ne pas être un mauvais bougre signifie être un bon enc.leur ?

Bigre ! Je réfléchirai deux fois avant d'employer cette expression !

Désolé, je ne connais pas la réponse. Je n'ai jamais été ni bon ni mauvais dans cette discipline...

D'où vient l'expression " C'est reparti comme en 40" qui indique en général un regain d'énergie ? Pas de 1940 à l'évidence, ce serait très cynique !

J'ai trouvé cette explication : Cette expression est une déformation modernisée de l'expression ironique "Repartir comme en quatorze", par allusion aux combattants enthousiastes de 1914, n'imaginant pas du tout la durée du carnage qui les attendait.


Mais je suis certaine d'avoir lu un jour qu'il ne s'agissait pas de 1940 mais d'un autre siècle où l'année 40 fut plus faste. Je ne retrouve plus l'info.

Je ne serai d'aucune utilité pour cette question, je n'ai jamais entendu cette expression, ni avec 40, ni avec 14.

J'ai toujours pensé que c'était un lien avec la guerre de 40 d'auant plus que je l'ai entendue également avec "c'est parti comme en 14".
Tiens je vais poser la question sur Q/R !

Comme je suis du genre obstiné quand je sais que j'ai raison, j'ai fait appel à un étudiant en Histoire, voici ce qu'il a trouvé ( la 1ère explication est celle que j'avais lue) :

En effet, il semblerait que la fin du monde avait été un jour prédite pour l'année 1040 (comme certains ont pu le faire pour l'an 2000, on imagine bien une sorte de nostradamus ou autre visionnaire a la Paco Rabanne de cette époque)...
Cette fin du monde n'ayant pas eu lieu, le peuple aurait tourné ceci a la dérision en disant que la vie continue, que c'est reparti "comme en 40"..."


Quarante c'est le nombre de l'attente, de l'épreuve ou du châtiment.
Les écrivains bibliques jalonnent l'histoire du salut de ce nombre. Il caractérise les interventions successives de Dieu (God) s'appelant l'une l'autre. Comme Saül, David règne quarante ans; Salomon de même. L'alliance avec Noé suit les quarante jours du déluge. Moïse est appelé par Dieu à quarante ans; il demeure quarante jours au sommet du Sinaï. Jésus prêche 40 mois; ressuscité il apparait à ses disciples pendant les 40 jours qui précèdent l'ascension.
Les Hébreux infidèles sont condamnés à errer 40 ans dans le désert.
40 jours de pluie punissent l'humanité pécheresse. Jésus est conduit au temple 40 jours après sa naissance. Il sort victorieux de la tentation subie pendant 40 jours, et il ressuscite après 40 heures passées au tombeau.
Bouddha et le prophète auraient commencé leur prédication à 40 ans; le carême dure 40 jours.
La quarantaine lève les derniers interdits.
Nous avons tous dépassé la quarantaine, les interdits sont levés, allons y comme en quarante mes frères et mes sœurs du phare, le roi est parti, la Bastille c'est déjà fait, il nous reste la prise du far. Les aristos à la lanterne (du phare œuf corse)
çà ira çà ira çà ira comme disent les Irlandais"



Voilà une tite confirmation d'un ouvrage officiel

extrait de "Le français tel qu'il se parle en Belgique", par Jacques Mercier; éditeur : La Renaissance du Livre 2000

Quelle est l'origine de l'expression "s'en moquer comme de l'an quarante" ? Le nombre quarante, on le sait, est lié à bien des symboles. Pensons aux quarante fauteuils des prétendus "immortels" de l'Académie française, au Tribunal des Quarante, aux quarante jours de jeûne, aux quarante jours du déluge pendant lesquels Noé sauva les espèces animales, aux quarante heures de Jésus au sépulcre avant sa Résurrection, etc. Venons-en à une possible origine : les chevaliers chrétiens du Moyen Âge se moquaient de quelque chose comme ils le faisaient de l'Alcoran, une déformation du mot Coran, livre sacré des musulmans. On disait très précisément: "n'y comprendre non plus qu'à de l'algèbre ou bien à l'Alcoran". Un peu à la fois, le mot Alcoran serait devenu l'an quarante. La suite de l'histoire se situe à la Révolution française. L'expression est d'ailleurs attestée en 1791. Les royalistes ironisaient sur l'arrivée du nouveau calcndrier républicain instauré en ['An II. Ils disaient couramment qu'ils s'en moquaient comme de l'an quarante, sous-entendu l'an quarante de la République, qui n'arriverait jamais! L'expression signifie "se moquer éperdument d'une chose sans intérêt ou qu'on ne craint pas". On s'en désintéresse. Dans Le Clou aux maris d'Eugène Labiche, on trouve ce court dialogue :
"- Oui, nous nous attendrissons ensemble sur la mémoire de cet excellent M. Montgicourt !...
- Dont vous vous moquez comme de l'an quarante



@Alcyon : je ne sais pas ce que les Irlandais font dans cette histoire, je ne fais que transmettre les infos reçues !

Ouah tu m'en diras tant

Super intéressant en tous cas, merci Chantal !

Bon ça pourrait faire l'objet d'un nouveau topic ça, mais Nostradamus, il a pas dit que des conneries non ? Paco Rabanne, si bien sûr , mais Nostradamus ?!

ça me donne une idée de post ça !

Nostradamus est tellement ésotérique qu'on lui fait dire ce qu'on veut, je crois.

Je sens que je vais encore devoir faire appel à Adrien !

Pourquoi dit-on «république bananière» en parlant d'un pays où les lois sont plutôt laxistes, les dirigeants corrompus et où règne le bordel le plus total ?

► PS : ce n'est pas une devinette, c'est une vraie question. Je n'en connais pas la réponse.

Je ne le sais pas avec certitude mais pour moi, il m'a tojours semblé que c'était en allusion aux pays d'Amérique latine qui enchaînaient révolution sur révolution et dictateur sur dictateur. Mais je peux me tromper.

Oui, ça j'avais compris, merci, mais pourquoi «bananière» ?

Parce qu'il vivaient du commerce des bananes et que c'est dans ce domaine que la corruption était la plus active ! ( genre celle qui n'en sait rien et qui devine !)

Ben voilà ! Pourquoi tu ne l'as pas dit tout suite ???

Pourquoi appelle-t-on une bagnole de flic «un panier à salade» ?

Et pendant que j'y suis, d'où vient cette appellation de flic ?
Je pense que c'est un acronyme de Formation Longue à l'Ivrognerie Chronique, mais je n'en suis pas certain.

MDR Alcyon ! Je ne sais pas mais dès que j'ai un moment j'y pense.

Le panier à salade, c'est sans doute les anciens fourgons grillagés où on voyait les prisonniers secoués sur les routes pavées.

Voilà ce que j'ai trouvé sur wiki :
Le panier à salade est un véhicule cellulaire de police, destiné au transport des prévenus et des prisonniers. Son nom lui a été donné par analogie avec le « panier à salade », récipient grillagé destiné à essorer la salade après lavage. Primitivement, le véhicule de police hippomobile, à claire-voie, qui transportait les prisonniers, les secouaient copieusement sur les rues alors pavées des agglomérations.
Bravo Chantal.
Pour FLIC
http://fr.wikipedia.org/wiki/Flic

Aujourd'hui grâce à Chantal j'ai appris une expression qui m'a bien fait marrer
"laisse pisser les mérinos".
Je vais essayer de la retenir et de la replacer, celle-là !

LE mérinos ! Il s'agit du mouton bien sûr !

Ma vieille culture argotique, je vais voir si j'en trouve l'origine.

j'ai trouvé ça !

« Laisser pisser le mérinos »


Laisser courir, laisser aller les choses, laisser faire.


Qu'est-ce qu'un mérinos ? Il se dit dans les milieux autorisés qu'il s'agit d'un ovidé^[1] et, plus précisément, d'une race particulière de mouton dont la laine était très appréciée (en fait, deux races, puisqu'on trouve en France les mérinos d'Arles et ceux de Rambouillet ).
Mais est-ce que le mérinos urine de manière particulièrement importante, suffisamment pour avoir marqué les esprits ? Il semblerait que oui, mais pas plus que les autres ovidés, et que, par conséquent, l'origine de l'expression ne soit pas vraiment liée à ça.

Au début, il y avait "laisser pisser la bête", locution venue, au XIXe siècle (et peut-être avant), des gens qui menaient des attelages et qui choisissaient de s'arrêter pour laisser leurs animaux faire leur petit besoin car, si l'on sait que ces bestiaux, qu'il s'agisse de chevaux ou de boeufs, défèquent volontiers en marchant, il semblerait qu'il leur soit beaucoup plus inconfortable d'uriner en avançant, avec des risques de retenue pouvant provoquer des troubles. Il y avait donc d'obligatoires pauses pipi au cours des longs trajets.
Entre l'avance lente des animaux et les arrêts nécessaires, il fallait que les cochers ou conducteurs d'attelages et les éventuels passagers soient détendus, peu pressés, zen, état d'esprit qui est sous-entendu dans la signification de l'expression qui est ensuite passée dans le langage commun pour signifier "laisser faire".

A la même époque, le mérinos, ou du moins sa laine, était en vogue, le mot étant donc souvent sur les lèvres des gens.
De là, des plaisanteries (la locution ne paraît-elle pas absurde, donc amusante ?), ont provoqué la substitution de la simple bête par notre animal à poils laineux

Ben voila ! Une belle expression qu'on pourrait remettre au goût du jour !