Les Tribunaux pour animaux

J'ai appris quelque chose aujourd'hui !
Au Moyen-Âge on jugeait les animaux pour des "crimes"... à vous de juger (extrait d'un article paru sur un journal télé/radio, à propos d'une émission passée à la radio hier et que j'ai manquée )

Le tribunal des animaux.

Le sujet est "impossible, extravagant", selon les mots mêmes de Chantal Knecht, auteure de ces courtes fictions. Elle s'intéresse aux procès moyen-âgeux intentés aux animaux. "Il en existait trois types, précise-t-elle en introduction de cette amusante soirée; Le premier concernait les fléaux détruisant les récoltes, et les meutes de loups ou de sangliers qui dévastaient les greniers et attaquaient les enfants. Le deuxième avait pour objet des crimes ordinaires, commis par des animaux domestiques, des porcs pour la plupart. Ils étaient emprisonnés, jugés, exécutés après torture sur la place publique, devant leur propre "famille", que l'on obligeait à venir juger de la bêtise de ses semblables,et les paysans offensés.. Enfin, le troisième type de procès se penchait sur les rappors sexuels entre humains et animaux.

La première dramatique retrace la traduction en justice de vers blancs, en Suisse, pour avoir en 1498 "fait de grands dégâts et détruit la nourriture quotidienne des hommes."' Le défenseur des bestioles cite la Genèse et Saint Thomas d'Aquin, arguant que des "animaux dépourvus de raison ne peuvent se défendre.Mais le juge décide que la smmation contre ces asticots est juste. Insipirée d'ue histoire du monde en dix chapitres et demi, de Julian Barnes, la seconde fiction met en scène le procès de vers de bois organisé par le diocèse de Besançon. A cause d'eux, lorsqu'il tenta de poser son séant surle trône grignoté de l'église de Manirolle, l'évêque "tomba, se congant la tête surles marches de l'autel, et se vit précipité contre sa volonté dans un état d'imbécilité". Les vers de bois furent invités à se diriger sans délai et sans discussion à la nouvelle patûre offerte pour eux par les habitants",sous peine "de malédiction, d'anathème et d'excommmunication".

Si ma chienne décide de manger mon steack demain soir, je peux l'excommunier chez Chantal ?

Pauvres bêtes tout de même, comme si pour le troisième type de crime, ils y étaient pour quelque chose hein !

Remarque que l'exagération existe toujours, mais dans l'autre sens.
Je pense à ces gens qui dépensent des fortunes pour leurs animaux, la plupart du temps les chiens. Jusqu'à acheter des concessions à perpétuité dans des cimetières pour animaux.
Ces mêmes gens qui ne donneraient pas un rond à de vrais malheureux !

Toutefois, il faut bien reconnaître que je préfère voir un animal super gâté qu'un animal martyrisé.

Je savais que ça avait existé mais sans en connaître les détails ! Très drôle le coup des vers à bois !

Devrais-je juger Newton qui a déchiqueté son jouet ? Et quel châtiment ? MDR !!!

D'accord avec Alcyon, il y a aussi l'exagération dans l'autre sens et je plains ces pauvres toutous affublés de jupettes et lunettes solaires.