Nos premières "fois"

Je propose le premier sujet (libre à vous d'en trouver d'autres et de créer un nouveau sujet) : votre première fois. Bien entendu, il s'agit de n'importe quel type de première fois, la première fois que vous avez joué aux échecs, que vous avez fumé une cigarette, bref, ce que vous voulez

Ca me rappelle quand même une Q sur Q/R où j'avais répondu que je ne pouvais pas la raconter là !!!!

Je vais y penser !

Oui c'était sur une de mes questions, et c'est bien pour ça que je précise que ça peut être une première fois pour N'IMPORTE QUOI ! je te connais

Oui mais la première fois que j'ai mangé des épinards, c'est moins drôle et je ne m'en souviens pas !

Je l'ai déjà raconté, mais puisqu'on est dans le topic des «Première fois», ce sera tout indiqué.
La première fois que j'ai eu affaire à des brocolis, j'ai eu un sursaut en voyant ce truc immonde dans le plat.
Avec un nom pareil, je m'attendais à une sorte des pâtes : spaghetti, canneloni, ravioli...

Bon très bien je me lance.

C'était il y a bien longtemps, j'étais encore jeune et naïve. On m'avait dit alors, tu vas voir, ça ne va pas être si terrible que cela, peut être même, qui sait, vas-tu aimer.

Sans me méfier, donc, j'attendais, à la fois impatiemment mais aussi avec crainte.

Cette ambiance qui régnait à la maison, les bruits, les odeurs, tout m'était inconnu. De plus, j'étais tenue éloignée du champ de bataille, afin que la surprise fut totale ; on me laissait donc dans l'ignorance absolue des opérations; seule mon imagination certes fertile m'envoyait des informations que je m'empressais de transformer en images aussi colorées et apétissantes les unes que les autres.

On me demanda alors de préparer la touche finale, ce que je m'empressais de faire. Nettoyer, décorer, apprêter afin que tout soit parfait jusqu'aux moindres détails.

Enfin, nous nous rassemblâmes pour admirer le fruit de notre patience ! le temps ralentit encore, puis, enfin la porte s'ouvrit, laissant passer l'auteur de cet événement, tenant dans ses mains potelées le réceptacle tant attendu.

Nous nous assîmes autour de la table, impatients, puis enfin, "elle" souleva le couvercle.

Nos regards gourmands et impatients ne purent retenir une grimace de surprise et de dégoût mêlés. Devant nos yeux ébahis, se tenait devant nous cette chose, qui bientôt, serait quasiment le quotidien de nos repas : cette chose verte et molle, malodorante et malgoûtante, les épinards.

@ Alcyon : mdr !! oui je me souviens des brocolis et je suis bien d'accord avec toi ; je préfère encore les épinards à ces choses vertes

Les épinards, c'est très bon et les brocolis, c'est délicieux !!!


Deux premières fois en une !

L'année de mes 13 ans, je passais mes grandes vacances chez mes grands-parents près de Namur. Le jeune frère de ma mère n'étant que de deux ans mon aîné, j'étais supposée m'amuser avec lui.

Il faut savoir que c'est certainement un des personnages les plus bêtes, ignares, méchants et infatués d'eux-mêmes que je connaisse et que je ne parle jamais de lui autrement que comme "mon oncle le con". Il faut dire aussi que ses parents étaient d'une faiblesse totale avec ce petit dernier arrivé longtemps après ses soeurs au retour de 5 ans de captivité en Allemagne de mon grand-père.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, j'étais bien décidée à passer ces vacances le nez dans mes bouquins malgré les vives incitations de la famille pour que j'aille " m'amuser" avec Claude et ses amis dont un certain Baudouin qui vivait à Liége avec son frère et venait en vacances chez sa soeur, les parents étant décédés. Je le connaissais depuis de nombreuses années sans y voir autre chose qu'un copain de mon oncle qui me défendait quand l'autre devenait trop méchant.

Quiconque connait des adolescents devine la force d'inertie que je pouvais déployer pour rester vissée à mon fauteuil et la mine souriante que je pouvais afficher !

Jusqu'au jour où on frappe à la porte, je vais ouvrir et .... Baudouin !!!! Comme dans un film ! Je le regarde, il me regarde, je rougis, il rougit, nous déglutissons péniblement et il émet difficilement mais d'une voix mâle qui me ravit : " Heu, Claude est là ? Il peut venir faire un tour à vélo ?"

Un jour, deux jours, le troisième, mon côté sportif reprend le dessus et je finis par les accompagner ! Je suis amoureuse !!!!

Ah les belles promenades, les parties de ping pong, les mains qui se frôlent, les regards appuyés et ... rien de plus ! Nous sommes au début des années 60, nous n'imaginons même pas d'aller plus loin ! Mais comme c'est bon ces premiers émois !

Sauf que le grand con nous colle aux fesses !

Nous décidons alors de construire un camp comme nous le faisons chaque année, une fois en branchages, une fois en ballots de paille, cette fois, il sera souterrain ! Combien d'heures ai-je passées à admirer la virile activité de mon terrassier en herbe, combien d'heures pour creuser cette sorte de tombeau que nous avons ensuite recouvert de branchages et où nous étions chez nous !

Il faut avouer que notre cosy home était quand même très humide et que nous devions le partager avec les vers, limaces et autres bestioles qui faisaient très peur au grand couillon qui n'y venait donc pas très souvent ! Enfin seuls !!!!

C'est là que s'est faite mon initiation ! Baudouin fumait des cigarettes mentholées, comment aurais-je pu ne pas céder ? C'est à lui donc que je dois mon vice !

Ce furent mes dernières vacances à Namur et je ne revis plus jamais mon amoureux platonique mais je lui garde une petite place au chaud dans mon coeur et encore aujourd'hui, dès que je sens une odeur qui réveille mes souvenirs, je vais mendier une cigarette qui me rappelle mon premier amour.

on s'y croirait presque ! coucou les vers, coucou les limaces , bonjour l'odeur de l'herbe et les muscles huilés du baudouin en question, suant sang et eau pour construire le nid d'amour.
Ma grand mère paternelle avait comme nom de famille baudouin. Qui sait ?? avait-elle des lointains cousins belges ? (bien que née en Bretagne).

Pascale, tu te trompes, ça c'était pour les courgettes pas pour les épinards !
pas mal ce sujet, je reviendrai.

Pour toi Alcyon !
http://fr.news.yahoo.com/64/20090904/twl-le-brocoli-remde-contre-les-infarctu-acb1c83.html

J'ai une idée que je développerai ce soir ou demain ! petite fête de famille prévue aujourd'hui

M'enfin Truchette, tu as raté l'essentiel de l'article : " des chercheurs britanniques" !

D'office, c'est pas bon !

La première fois que j'ai entendu Dire Straits, dans les grésillements de la radio de l'époque, j'ai cru comprendre que le leader du groupe s'appelait Marc Honfleur.
Je me suis dit : Quel nom à la con pour un Anglais ! D'autant plus qu'il est écossais.

MDR Alcyon !

Honfleur joli port de normandie !

Remarque, Knopfler, c'est pas triste non plus. Du temps où mon père travaillait dans la musique, (chez Polygram, maison de disque de MK, enfin de son groupe), on l'appelait Mark Choufleur.

Alcyon oserais-je te dire que j'ai vu de nombreux concerts de dire straits gratuits ?

Bon un nouvel essai.


De l'aveu de mes professeurs, j'étais l'élève "très volontaire" mais très têtue, également. J'aimais certains cours, mais si la tête d'un prof ne me revenait pas c'était terminé.

De mémoire, mon pire souvenir, c'était ce prof de physique/chimie de sixième, un homme grand et fort, avec une voix de stentor, qui me terrifiait moi, petite élève toute timide et studieuse. Nous avions cours avec lui le samedi matin, et je me rendais malade à l'idée d'assister à ses cours.

Tous les samedis matins, j'essayais d'inventer quelque stratagème pour éviter les cours. Mes parents, peu dupes, considéraient mon mal de ventre inopiné comme une farce supplémentaire et je me rendais à ces cours la peur au ventre. Je n'écoutais pas, ne disais rien, ne pigeait que dalle, en bref, j'étais incapable de suivre ses cours.

Un jour, j'ai fini par sauter le pas. J'ai carrément séché les cours, du haut de mes onze ans. Je me souviens m'être cachée, terrifiée à l'idée de rencontrer mes parents ou quelqu'un de connu, et je manquais ainsi non seulement le cours de physique, mais aussi deux heures de gym. Je rentrais à l'heure prévue à la maison, toute tremblante à l'idée que mes parents sachent ce que j'avais fait.

Mais à l'époque, nous n'avions pas de téléphone !

Je passais le week end ainsi, essayant de trouver ce que j'allais faire. Le lundi bien sûr, j'étais marquée comme absente le samedi, et sur mon carnet, j'avais maladroitement mis un mot comme quoi j'avais été malade et n'avais pas pu aller travailler. Mais le professeur principal regarda le mot et vit bien que l'écriture était différente de celle de mes parents ! et me voici convoquée avec mes parents, et bien sûr je fondis en larmes, disant que ce professeur, Monsieur Bégot (s'il passe par là je le salue ) me faisait très peur.

Le professeur principal comme le conseiller se sont mis à rire, et m'ont rassurée. Le samedi suivant je retournai en classe, et le professeur me garda à la fin des cours pour me parler. Il me rassura, je ne sais plus comment, et m'aida à rattraper mon retard. Ce fut la première fois (mais pas la dernière :neuneu: ) que je séchais des cours..

(PS hier j'avais une autre idée que j'ai oubliée)

Rhooooo ! Vilaine Truchette !

Vous ne le croirez pas mais je n'ai jamais séché les cours !!!! Alcyon doit s'en souvenir, la discipline pré-68 était bien plus terrible que ce que vous les jeunots avez connu !

Ce qui ne veut pas dire que j'assistais à tous les cours ! Entre maux de ventre ( sur la civière dans le local des pions ! bof ), missions diverses dont j'arrivais à me faire charger et les nombreux " K., dans le couloir" que me valait mon bavardage, mon sens de la répartie ou l'oubli de mes cours, j'ai échappé à pas mal d'heures !

Quant à la natation, les " j'peux pas cette semaine" étaient systématiques, jusqu'au jour où la prof m'a gentiment répondu qu'il était grand temps que je voie un médecin parce que ça faisait x semaines que je ne pouvais pas ! Pfffffff ! Je n'avais pas vu qu'elle cochait les incapacités en rouge !!! C'est con, les profs !

Evidemment, à force de vivre dans le couloir, mes notes de comportement s'en ressentaient
et le réglement spécifiait le redoublement automatique si moins de 50% en conduite à la fin de l'année ! Grave dilemme pour la direction, d'autant qu'à moins de sauver la vie de la préfète, la note de base était de 24/30 !

J'ai donc passé les examens la peur au ventre, persuadée que ma dernière heure aurait sonné quand mes parents découvriraient la catastrophe, pour découvrir dans mon bulletin de fin d'année que j'avais obtenu en dernière période la note fabuleuse et jamais atteinte de 29,5/30, me ramenant strictement à la moyenne !

Quand je dis que je suis un ange !!!!